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SOMMAIRE DES DEUX HARANGUES.


plus essentiels : ce n’est pas avec des pierres et des briques qu’il a fortifié sa patrie. Il détaille tout ce qu’il â fait pour la munir de toutes parts. Eschine reste oisif, ne rend aucun service à sa ville, et ne sort de son repos que pour venir attaquer un citoyen qui la sert avec ardeur. Il le compare aux grands hommes qui sont morts, et qui ne sont plus persécutés par l’envie ; que ne le compare-i-il à ses contemporains qui vivent encore ? que ne le compare-t-il à lui-même Ρ II ne le cède à aucun des ministres actuels. Enfin, l’orateur montre comment, depuis ses premiers pas dans le ministère, son zèle patriotique ne se démentit jamais.

Une prière adressée aux dieux, prière simple, mais sublime, termine toute sa harangue.




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