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NOTES.


nonçait ordinairenieat l’éloge funèbre sur le lieu même où les os de «  guerriers avaient été inhumés.

[62] Platon, dans le Ménexème où se trouve un éloge funèbre des morts, parle de l’usage que rapporte ici Escbine, et à-pcu-près dans les mêmes termes que cet orateur.

[63] Darius, roi des Perses, que vainquit Alexandre, voyait qn « Philippe ne cherchait à envahir la Grèce, que pour tomber ensuite sur lui ; il favorisait donc de tout son pouvoir Démosthùne, le plus fier ennemi du roi de Macédoine. L’orateur, qui aimait sa patrie, la défendait contre l’ambition de Philippe, qui tenta inutilement de le corrompre ; mais comme il ne haïssait pas l’argent, il n’était pas fâché de pouvoir en même-tems, et ménager les intérêts d’Athènes en se prêtant aux vues de Darius, conformes à relies des Athéniens, et augmenter sa fortune, en profitant lui-même des richesses immenses de ce prince. Par-là il satisfaisait a la fois deux passions, dont l’une n’était pas, à beaucoup prés, aussi noble que l’autre.

[64] Nausiclès, général d’Athènes, qui se signala plus d’une fois par ses libéralités envers l’état. Il en est parlé dans la harangue de Déraosthène.

— Plus bas, Pausanias, jeune seigneur de la cour de Philippe, à qui ce prince n’avait pas rendu justice j et qui l’assassina pour se venger.

[65] Margiiès était le nom que l’on donnait en grec ii un fou et à un imbécillc. Suidas prétend que Margitès était un homme célèbre par sa sottise. Margitès était le titre d’un poëme que quelques-uns attribuent à Homère. Au reste, Alexandre démentit bien le surnom que lui donnait Démosthène. L’orateur ne connaissait pas encore la grande âme et le courage invincible du jeune prince.

[66] Je ne vois pas dans l’histoire à quelle occasion les Thessalicns avaient résolu de faire la guerre aux Athéniens. Au reste, ce peuple avait été attaché à Philippe, et le fut encore à son fils Alexandre ; quoique cei pendant perfide et léger par caractère, il fût toujours prêt à abandonner le parti qu’il défendait. — Des nnutonniers En grec, des /’araliens, c’est-à-dire, des habitans des cotes de la mer. Les habitans de l’Attique se divisaient en habitans des plaines, en habitans des montagnes, et en habitaDS des cotes. Ceux-ci probablement avaient des vaisseaux de passage dans lesquels ils conduisaient ceux qui voulaient se rendre dans un pays étranger.

[67] C’estprès d’Issus, ville de Ciliclc, qu’Alexandre remporta une victoire célèbre snr les Perses, dont la cavalerie était fort η nibrense.

[68] Disant tfue j’étais… En grec, m’appMant te taureau aux cornes dorées, et disant que j’étais couronné. Personne n’ignore que dans le