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NOTES.


se firent aucun scnipule de piller le temple de Delphes. Les Laccdéme uicns eurent, sans doute, ou lurent soupçonnés d’avoir eu quelque part au premier pillage du temple. — Ne vont-ils fas bientôt… Les Lacédémoniens voulant secouer le joug de la Macédoine, lorsqu’Alexandrc faisait la guerre en Asie, s’étaient révoltés, et avaient attiré dans leur parti tout le Péloponèse ; mais leurs efforts furent malheureux : ils furent vaincus par Antipater, qui leur permit d’envoyer une ambassade au roi, pour apprendre leur sort de sa bouche.

[49] Hésiode, poëte grec fort ancien. L’opinion la plus rommune le fait contemporain d’Homère. On dit qu’il était né à Cumes, ville d’ÉoIie, mais qu’il fut nourri et élevé à Ascra, petite ville de Béotie, qui, depuis, a passé pour sa patrie. Il n’est guère connu que par le peu de poésies qui nous sont restées de lui, toutes en vers hexamètres. Ce sont, x, " les ouvrages et ies jours ; a. « ia théogonie, ou généalogie des dieux ; 3. » ie bouclier d’Herùuie. Le premier de ces poèmes traite de l’agriculture, et a servi de modèle à Virgile. C’est de ce poè’me que sont tirés les vers cités. J’ai annoncé, dans la septième Philippique, que je ne traduirais pas en vers les inscri])tions ou morceaux des poè’tes qui se rencontrent dans les harangues : j’en ai dit la raison. Comme j’avais traduit les vers actuels d’Hésiode avant que j’eusse pris celte résolution, je les donne en vers, aussi bien que plusieurs inscriptions qui viennent après.

[50] Phrynondas et Eurybate, deux imposteurs célèbres et fameux scélérats’.

[51] Thrasybule, général d’Athènes, autre que celui dont il est fait men• tion par la suite : il est parlé d’un Léodamas dans un décret rapporté par Démosthène, et plus bas, dans ce discours-ci, d’nn Aristophon qui est sans doute le même. — Tbrason, Archidème et Pyrrhandre, ne sont connus que par ce qu’£schine en dit dans cet endroit.

[52] Élatée, ville de Phocide, voisine de Thèbes. parait que c’était un ponte important pour tenir en respect lesThébains, et même les Athéniens. La consternation où la prise de cette ville jeta ceux-ci, en est une preuve certaine.

[53] Philippe, après la bataille de Chéronée, où les Athéniens et le. » Thébains i-éunis furent vaincus, traita les Thébains beaucoup plus durement que le » Athéniens : il mit une garnison dans la ville de ceux-là ; il fi ! ia paix avec ceux-ci, et renvoya leurs prisonniers sans rançon.

[54] Thèbes était la capitale, et non la souveraine de la Béotie. Le con scil souverain de Béotie s’assemblait à Thèbes, où le » principales villes, Tanagre, Thespies, Platée, et plusieurs autres enrojaieat kur » députés, qu’on appelait Bcotarqucs, chefs ou principaux de la Béotie. — Le » lîéo•