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NOTES.

NOTES

DE LA HARANGUE D’ESCHINE

SUR LA COURONNE.


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[i] La ville d’Athènes était divisée en dix tribus. On élisait tous les ant• dans chaque tribu cinquante citoyens, qui tous ensemble composaient le sénat des Ginq-copts. Ce sénat préparait les afiEaires avant qu’elles fussent portées devant le peuple. — Les lois de Solon… Ces lois ordonnaient que l’ancienneté réglât les rangs, et que les orateurs montassent à la tribune selon leur âge. Voyez, par rapport à ces lois, tome premier, sommaire de la première Philippique, page 371.

[2] Chaque tribu, dans le personne de ses cinquante citoyens, avait tour à tour la préséance dans le sénat des Cinq-cents. On appelait jirytanes les cinquante sénateurs qui étaient en tour de présider, et qui seuls avaient le droit de convoquer les assemblées du peuple. On appelait froëdres ou présidens, les dix, parmi les cinquante, qui présidaient par chaque semaine, et qui, dans les assemblées, en exposaient le sujet.

[3] Solon, qui était, à l’égard des Athéniens, le législateur par excellence.

[4] Allusion maligne η la lâcheté de Démosthène, qui avait abandonné son po : >te à la bataille de Chéronée.

[5] Il y avait des orateurs qui s’attachaient exclusivement au sénat ou au peuple : il y en avait qui étaient attachés à l’un et à l’autre.

[6] Les nomothètes étaient, à Athènes, des magistrats préposés ponr abroger les lois qui préjudiciaicnl à l’état.

[7] On appelait thesmotlutct, des magistrats qu’on élisait tous les ans à Athènes, pour être gardiens et conservateurs des lois. On voit ici qu’ils donnaient au sort certaines charges.

[8] Cinq mille livres.

[9] Riiiuulpidcs, Cétyces, ramilles sacerdotales, ainsi nommées, parce qu’elles descendaient d’Eumolpe et de Céryx, anciens sacrificateurs d’Athènes. Elles avaient leurs ibnctioas réglées i la tête d’Eleusis, c’est-idirc, aux mystères de Cérès. — Les armateurs, en grec, les triérarches