Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1819, tome 1.djvu/21

Cette page a été validée par deux contributeurs.
V
DU TRADUCTEUR.

sévérité de leur goût. Je m’empresse de rendre un nouvel hommage d’estime, de respect et de reconnaissance, au prélat distingué à qui j’ai l’honneur d’être attaché particulièrement. Il a revu, avec tout l’intérêt qu’il prend à ma personne et à mes ouvrages, les principaux discours que je redonne aujourd’hui au public. Je dois aussi avertir qu’il en a traduit un lui-même ; c’est la seconde philippique ou première olynthienne : j’ai adopté sa traduction, qu’il m’a abandonnée, et, sans vouloir prévenir le goût des lecteurs instruits, j’ose assurer qu’ils en seront contens.

Le plus fort de mon travail, dans ma nouvelle traduction, a porté sur le style ; mais il s’est trouvé aussi quelques sens que j’avais manqués, et que j’ai rétablis. Je me flatte donc que cette seconde traduction sera en même temps et plus exacte et plus élégante.

Comme les préliminaires généraux étaient assez multipliés et assez étendus, j’ai pris le parti de les réunir en un seul volume, afin qu’ils n’embarrassent pas les autres, et en même temps pour la plus grande commodité des personnes qui voudront les consulter. Il n’est pas besoin que j’avertisse des