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AVERTISSEMENT
DU TRADUCTEUR
SUR CETTE NOUVELLE ÉDITION.



Je n’avais négligé aucun soin, j’avais pris toutes les peines convenables dans ma première traduction de Démosthène et d’Eschine, soit pour l’exactitude du sens, soit pour l’élégance du style ; mais les observations d’amis sévères et mes propres réflexions m’y ont fait apercevoir des défauts que j’ai tâché de faire disparaître dans un second travail. Je ne me suis pas contenté de corriger quelques phrases défectueuses dans les discours ; je les ai travaillées de nouveau en les revoyant sur le texte. C’est surtout Isocrate qui m’a fait connaître tout l’art des phrases de Démosthène, et qui m’a appris avec quel soin elles doivent être travaillées pour ne rien perdre de leur naturel et de leur élégance, de leur simplicité et de leur noblesse, de leur précision et de leur harmonie.

J’ai toujours été persuadé, et je le suis encore,