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fautes : mais il faut que le Maître soit du moins bien instruit des principes de la bonne Escriture ; qui consiste à sçavoir la formation des lettres, leurs liaisons, proportions, distances, situations, &c.

Pour l’Arithmétique le Maître la peut montrer en commun dans une Table.

Pour l’Ortographe, il peut faire disputer les enfans de quelques mots, ou faire copier quelques lignes de leur leçon.

Pour la perfection de ces Escôles, Que faut-il observer ?

La où elles seroient nombreuses l’on pourroit êtablir certains Officiers : comme seroit 1. un Soû-maître, qui supplée & fait la fonction du Maître.

2. Des Decurions, l’un des leçons, l’autre du Catéchisme.

3. Un Aumônier ou recitateur des prières.

4. Un Visiteur pour visiter les absens, s’informer de leurs déportemens. &c.

5. Un Intendant, qui a vuë sur les autres officiers, fait garder le silence, &c.

Il y a d’autres choses qui regardent cette perfection des Escôles qu’on peut voir dans le livre de l’Escôle parroissiale, & les Reglemens dressés en faveur des Escôles des pauvres de Lyon.

Quant à ce qui regarde les Escôles des filles, la Maîtresse peut observer à proportion envers ses Escôlieres les choses qui ont été dites touchant les Escôles des garçons, veillant à la conduite de ses filles avec d’autant plus de soin qu’elles sont plus legeres & difficiles à apprendre, & plus faciles à se dérégler.