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d’instruire Iris sur la nature des plaisirs qu’il procurait ordinairement à la nature entière. En attendant cet instant fortuné, l’enfant aîlé, appuyé sur son arc, contemplait le cul d’Iris, qui se haussant et s’abaissant, suivant les mouvemens qu’elle se donnait pour arracher des roses, tantôt découvrait son conin et sa jolie motte, appas divins, bien capables de fixer les hommages des rois de la terre.

Soit à Paphos, soit à Cythère, ou dans les bosquets d’Idalie, l’Amour avait sans doute bien vu des culs ; il avait apperçu celui de Vénus sa mère, dans ce moment voluptueux où le dieu Mars, épris d’ardeur pour la reine des plaisirs, le couvrait de baisers, et formait de ce cul divin l’objet de son culte et de ses adorations ; il avait de même contemplé le con de cette déesse dans l’instant où le jeune et charmant Adonis avait cocufié Vulcain pour la millième fois. Le conin de Psyché avait aussi captivé l’Amour, et on l’avait vu souvent folâtrer auprès du cul des trois Grâces ; mais, selon lui, rien n’était comparable à celui d’Iris ; il en convoitait donc la jouissance, et n’aspirait qu’à ce moment desiré.

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