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quand il dit aux Pharisiens, ces paroles sublimes.

Voilà bien du bruit pour rien, pourquoi tant vous formaliser ? Dans l’événement qui excite ici votre indignation, je ne vois qu’un cocu de plus ; faut-il pour cela tant crier à l’anathême ? Que le plus sage d’entre vous, que celui qui n’a pas baisé la femme de son prochain lui jette la première pierre. On fut effrayé du ton avec lequel le bâtard de la soi-disante Vierge Marie prononça ces paroles. Pas un d’eux n’arma ses mains du caillou meurtrier ; ainsi donc les cocus étaient aussi communs à Jérusalem que dans Paris.

Mais laissons là les fables du catholicisme pour nous occuper de la mythologie païenne qui doit insensiblement m’amener à mon allégorie. J’ai donc dit que les Dieux de l’Olympe s’étaient travestis en hommes pour foutre les cons ou les culs que Promethée avait transplantés sur la terre. Jupiter, pour remplir la vaste conasse d’Europe, s’était muni d’un vit de taureau pour chatouiller le clitoris de Léda ; il s’était servi du léger engin d’un cigne pour fourrager le con d’Antiope, il avait mis en usage le vit d’un satyre ;

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