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parer des appas de sa jolie maîtresse. La justice peut aller de pair avec l’amour ; l’un n’a jamais empêché l’effet de l’autre, à moins que Thémis ne faisant l’office d’une putain ne vende et prostitue ses faveurs au plus offrant et dernier enchérisseur.

Le gentil T...... éperduement épris pour la Verneuil, gentille courtisanne, qui quoique exploitante au Palais-Royal, n’en, était pas moins aimable, voulut en finir et éteindre la passion lascive dont il était embrâsé dans le même creuset qui était l’objet de ses desirs. O Verneuil ! ô T...... ! Oserai-je, d’une main hardie, tracer aux lecteurs, pour qui j’écris, les tendres mystères que vous célébrâtes ensemble ? Mes descriptions libertines ne vous paraîtront-elles pas trop obscènes ? Non, sans doute ; les jeunes filles Sarmathes dansaient nues aux yeux de la jeunesse Athénienne, sans en rougir ; leur pudeur n’était point allarmée de découvrir leurs tettons, leurs fesses, et tout ce qui s’en suit aux yeux des jeunes voluptueux. C’était ainsi qu’elle trouvait des maris. La tyrannique décence a tout changé ; maintenant une fausse prude rougit en entendant nommer un vit, quand elle soupire