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Ton contour élégant,
Ta membrane vermeille,
Excite un tel ravissement,
Que je décharge en y pensant,
Tout comme une merveille.
A quoi sert la sagesse
Dans ce siècle amoureux ;
Qu’on bande et qu’on caresse,
C’est tout ce que je veux,
Tandis que le destin,
Et moissonne et ravage,
Toujours joyeux, toujours en train
Depuis le soir jusqu’au matin
Au con je rends hommage.
Au Dieu qui fit le foutre,
Je demande en ce jour
Un vit comme une poutre
Pour calmer mon amour ;
C’est ainsi que parloit
L’agréable Glycère
Désirant de deux gros couillons,
Les admirables carillons,
Pour claquer son derrière.
On sait que Madelaine,
L’honneur de tous les cons,
Sut soulager sa peine,
Foutant de cent façons ;
Quoique n’imitant pas
La rude pénitence
Que l’on lui vit faire ici bas,
On peut bien marcher sur ses pas
En foutant d’importance.