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trêmement roide, n’aspirât qu’à toucher au cadran. Après quelques préludes, je devins téméraire, le mouvement de la voiture avoit animé mes sens, je hazardai à coller ma bouche sur la sienne, elle reçut mon baiser, en y répondant par un autre, et fretillant avec sa langue, elle m’excita par ce vif et léger badinage ; à porter une main sur ses tettons, et l’autre sous ses jupons ; je n’éprouvai de sa part qu’une légère résistance, et je parvins au centre de la volupté. Dieux ! que la vue devait en être ravissante, puisque le toucher me faisait éprouver d’aussi voluptueuses sensations ? Vis-à-vis l’un de l’autre on ne pouvait être plus gêné que je l’étais. Aussi sans balancer je la saisis en l’embrassant, et la fis asseoir sur mes genoux. Ce fut alors que je prodiguai à la passionnée Longueil les plus brûlantes caresses : ma main n’avait pas désemparée son poste. Je folâtrais légèrement avec mon doigt dans les poils de sa motte ; ses cuisses s’ouvraient et se resserraient avec fureur, nous désirions l’un et l’autre ; mais à cette séance, nous nous en tînmes à la petite oye. Ce doigt chéri pour lequel de certaines femmes ont tant de