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fait cocu la majeure partie de mes voisins. Si j’apperçois une femme aimable, dont la gorge ferme, blanche et élevée excite mes desirs, mon imagination voltige et s’égare sous sa chemise ; elle me promène de beautés en beautés, le prestige me fait toucher ses cuisses, son ventre, sa motte et son con. Cette idée luxurieuse enflamme mes sens, je me déboutonne, je ferme les yeux, je me branle, je décharge ; et je suis tellement obsédé des appas que je prête à ma fouteuse imaginaire, que je crois en effet avoir foutu l’aimable objet qui m’a fait bander. A la vérité, l’illusion se dissipe ; mais pareil évènement arrive auprès d’une jolie femme. On n’a pas toujours à souhait un con à foutrailler, mais il reste toujours cinq doigts et un vit ; conséquemment, nouveaux tendrons à foutre ; c’est donc avec raison que mon héros dit que l’Illiade en entier ne vaut pas un branleur.





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