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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.
aller voir ta mère le dimanche, et je te prêterai un cheval pour cela. »
Le petit garçon saisit la main de la marquise, et la couvrit de baisers reconnaissants.
« Ah ! merci, merci ! madame, vous êtes bien toujours bonne comme vous l’étiez. Ma mère priera encore plus pour vous, et moi, je vous obéirai comme à elle ! »
Ce fut, en effet, donnant la main à la marquise de Méligny, que Louis fut présenté à François Lourdet et à sa femme.
Il était bien petit pour qu’on lui confiât des bœufs. Pour le moment, on lui remit la garde des moutons, et il entra en fonctions le lendemain.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cb/D%27Isle_-_Deux_c%C5%93urs_d%C3%A9vou%C3%A9s%2C_1875_%28page_22_crop%29.jpg/50px-D%27Isle_-_Deux_c%C5%93urs_d%C3%A9vou%C3%A9s%2C_1875_%28page_22_crop%29.jpg)