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CHAPITRE XII

Soixante-dix ans d’affection fraternelle. — Appel à l’Histoire. — Encore la légende. — Armistice pour Paris et Metz. — Sauf-conduit périmé. — Une proclamation infâme. — Un émissaire de Bazaine. — Un faux officier d’ordonnance. — En collaboration. — La France est trompée. — Le rapport d’un coquin. — Hors la loi. — Ordre d’arrestation. — Le chevalier, vicomte de Valcourt. — Un sénateur opportuniste. — Le doigt de Dieu. — États de service.


Voici la lettre que M. Bazaine, ingénieur des ponts et Chaussées, en retraite, et frère du maréchal, a eu l’obligeance de me faire parvenir, en réponse aux questions que j’avais eu l’honneur de lui adresser :


Paris, 15 décembre 1887.


Monsieur le Comte,

Vous pensez avec Massillon que « la vérité est la seule chose ici-bas qui soit digne des soins et des recherches de l’homme ». C’est un sentiment qui vous distingue en ces tristes temps et vous recommande à ma sympathie :

Vous m’avez fait l’honneur de m’adresser diverses questions au sujet du maréchal Bazaine, mon frère.