et me dirent une chose à laquelle j’étais loin de m’attendre : c’est que leurs hommes manquaient de vivres par suite des fautes commises par les intendants. J’étais encore très près du chemin de fer. Je compris bien que c’était chose très fâcheuse que de perdre du temps, dans les circonstances où nous nous trouvions ; mais comme les plaines des environs de Châlons ne sont pas très riches en grain, je fus obligé d’appuyer à gauche et de venir à Rethel. Cela me fit perdre environ 24 heures. Je me réapprovisionnai et me remis en marche dans la direction de Stenay. Je croyais que c’était plus court.
« Laissant sur la droite le corps du prince de Saxe, j’arrivai de cette manière au Chêne-Populeux le 27 2. Là, je sus que le corps qui se trouvait sur ma droite était attaqué par les troupes prussiennes, de même qu’un autre qui se trouvait à Buzancy. Ceci me fit supposer que le prince de Prusse n’était pas loin (il avait été signalé du côté de Vouziers), et que, d’un