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vii
AVERTISSEMENT.

ſées d’une manière encore plus frappante, j’en ai joint pluſieurs autres ; & j’ai répondu aux objections de MM. Leibnitz & Euler, de manière à ne laiſſer, ce me ſemble, aucun doute ſur cette queſtion épineuſe & délicate.

Le ſeptiéme Mémoire eſt un ſupplément à ce que j’ai donné dans les Mémoires de Berlin de 1746 & 1748, ſur les intégrations qui dépendent de la rectification des Sections coniques, & de la quadrature des lignes du troiſiéme ordre, & une application de ces intégrations à la quadrature de la ſurface des cônes obliques.

J’ai recueilli dans le huitième Mémoire pluſieurs remarques ſur l’attraction, pour éclaircir & développer quelques endroits de mes autres Ouvrages. J’y fais voir ; Io. Qu’en ſuppoſant à la Terre un noyau intérieur d’une denſité différente du reſte du ſphéroïde, la figure extérieure de la Terre dépend moins de la figure de ce noyau, comme l’ont cru quelques ſavans Géomètres, que du rapport de ſa denſité avec la denſité du reſte du ſphéroïde. 2o. Que la Terre, même en la ſuppoſant en partie fluide, pourroit