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LES TENDRES ÉPIGRAMMES


troupe de chaudronniers ambulants et de voleurs de poules abandonna, vagissante, devant ma porte ?

Je vois Kallistô à sa toilette plus volontiers que tout au monde et j’aimerais mieux être aveugle en face de la mer ou d’une Aphrodite de Praxitèle qu’en face de Kallistô parfumant l’intervalle de ses petits seins.

Quand je vois Kallistô, nue, cueillir des violettes, caresser des pigeons, baiser les jambes de Kléonice où la rosée scintille, l’admiration s’épanouit, d’elle-même, en jouissance.

Je ne peux plus me séparer de Kallistô. Je la prends dans mon lit tous les soirs, même quand j’ai une ou plusieurs autres compagnes de nuit, et quand nous dormons