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LES TENDRES ÉPIGRAMMES

Vite, mon aiguillon pique la rose déjà émue, la pâmoison s’ensuit et, rassemblant toutes mes forces, j’enlève de terre la grande Euryméduse.

Hélas ! mes genoux plient sous le poids et je tombe à la renverse parmi les fleurs écrasées.

Euryméduse est sur moi, rieuse. Mes deux épaules ont touché.

C’était écrit. Cydno vaincue et violée va faire, dans la salle des tableaux vivants, la joie de nos braves servantes africaines.