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LES TENDRES ÉPIGRAMMES


l’exhalaison des beaux calices, la fièvre mélodieuse de l’oiseau et le charme tentateur de l’astre.

Puis, je m’aime, seule, en pensant aux yeux bistrés de Bérénice, jusque fort avant dans la matinée.

Un éclat de rire de chasseresse victorieuse m’interrompt.

C’est Nausikaa !

Elle était montée sur le sycomore et m’observait.

Nausikaa bondit avec une agilité de panthère.

La voici dans ma chambre. Elle se dénude en un clin d’œil. Quelle fraîcheur de naïade ! Elle sort du bain. Elle a encore des gouttes d’eau dans les cheveux.

Elle est sur moi. Elle me possède