Page:Cydno la Lesbienne - Les tendres épigrammes, 1922.djvu/166

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LXIII

LA TRAHISON D’ÉRYCINE


Ma colère ne bouillonne pas longtemps. Le battement de mon cœur s’empresse de redevenir pacifique.

Mais je suis triste jusqu’au fond de l’âme, car celles que j’aime le mieux me trahissent, maintenant que j’ai plusieurs cheveux blancs dans mes boucles noires.

Tu m’abandonnes, ô Érycine ! Je