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LES TENDRES ÉPIGRAMMES
a laissé la cage dehors, pendant la
nuit, et une rivale que j’ai devinée
tout de suite m’a ravi mon cher
musicien.
Mon pressentiment ne m’avait pas trompée : ce matin, j’ai entendu mon rossignol qui chantait dans la cour de la méchante Koris.
C’est bien lui : j’ai reconnu sa voix.
J’allais m’élancer, mais l’orgueil m’a retenue : Cydno ne peut adresser une parole, même injurieuse, à une Koris.
Bah ! La jalousie est industrieuse. Je trouverai, dès ce soir, une ruse qui ramènera mon rossignol dans le kiosque où je médite les fragments de Sapphô.