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LIII

LA JOUE D’ÉLECTRE


J’avais une âme : tu me l’as prise, ô Électre !

Qu’y a-t-il donc d’irrésistible en ta modeste figure ?

C’est la nuance exquise de ton teint, pudique Électre ! Ta joue est blanche et blonde à la fois, comme la lune au mois de mai.