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LES TENDRES ÉPIGRAMMES

Moi, j’ai la nostalgie de ton étreinte et je me meurs de cet inassouvissement.

Songe au lendemain ! La jeunesse fuit à tire d’aile. Ton tendre corps ne fleurira point toujours. Les rides paraîtront, et alors tu regretteras l’occasion perdue.

Laisse-toi fléchir, pensive musicienne ! Un brouillard épais couvre mes yeux et me ravit mon restant d’énergie.

Consens, Maud ! Ou sinon je me traîne au bout du promontoire des Jumelles, je me penche et je tombe dans la mer.

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