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«O ma chère patrie! O passé glorieux
Des antiques exploits de nos vaillants aïeux!
A mon appel pressant, vous sortez de la tombe,
Pour montrer à vos fils, comme on vit et succombe,
Servant, jusqu’à la mort, honneur et liberté !
Puisse de vos rayons la brillante clarté
Illuminer nos cœurs, dissiper les ténèbres
Et nous débarrasser de nos linceuls funèbres !... »

Il les écrivait avec une rare facilité et nous a donné de précieux trésors de sa muse féconde, laissant couler son inspiration d’une source inta­ rissable, peut-être avec trop d’abondance et de

prolixité, sans assez les concentrer dans les lignes principales de ses poèmes, j’allais dire de ses

tableaux. Cela m’a permis de retrancher plus de la moitié des vers du poème lithuanien : Mar-

ghier, sans nuire, je crois, à l’effet général de l’action épique dont mon extrait se borne à graver le souvenir, sans avoir la prétention de rendre dignement l’éclat et le coloris de l’œuvre originale.

Un autre grand poème : Jean Demborog retrace