à quelqu’une de ces grandes vérités générales qui donnent une gloire populaire, il l’a inscrit en tant d'endroits et à tant d’articles particuliers, que les savants seront toujours obligés de le citer parmi les hommes les plus dignes de la reconnaissance publique.
Dans un grand nombre de ces travaux, le nom de M. de Fourcroy est associé, comme on vient de l’entendre, à celui de M. Vauquelin, son élève et son ami ; et l'envie a cru gagner beaucoup en se prévalant de cette association pour contester au premier de ces deux chimistes la meilleure partie de leurs découvertes communes ; comme si d’avoir engagé un homme tel que M. Vauquelin à des recherches qui ont été si heureuses n’était pas pour la science un service au moins équivalent à quelques expériences de plus. Qu’il nous soit au moins permis de voir dans la noble constance que M. Vauquelin a mise à travailler avec son maître, une preuve des sentiments que M. de Fourcroy savait inspirer, et de croire que l’homme qui a su choisir si bien son ami et le garder si longtemps méritait d’être aimé.
On a besoin de faire de telles remarques, dans ce temps où de longues discordes ont laissé tant de haines, et où quiconque a joui d’une parcelle de pouvoir a été en butte à des outrages publics.
M. de Fourcroy devait être plus exposé que personne à ce malheur, à cause du moment où il fut appelé aux places supérieures, et à cause de l’espèce irritable d’hommes avec qui ses fonctions l’ont mis le plus en rapport.
À cette époque où une nation entière, s’avisant su -