vement vers la septième année, pour être remplacées par d’autres. Des douze arrière-molaires, qui ne doivent pas tomber, il y en a quatre qui paraissent à quatre ans et demi, quatre à neuf ans ; les quatre dernières ne paraissent quelquefois qu’à la vingtième année.
Le fœtus croit davantage à mesure qu’il approche de la naissance. L’enfant, au contraire, croît toujours de moins en moins. Il a à sa naissance plus du quart de sa hauteur ; il en atteint moitié à deux ans et demi ; les trois quarts à neuf ou dix ans. Ce n’est guère qu’à dix-huit ans qu’il cesse de croître. L’homme passe rarement six pieds, et il ne reste guère au-dessous de cinq. La femme a ordinairement quelques pouces de moins.
La puberté se manifeste par des signes extérieurs, de dix à douze ans dans les filles, de douze à seize dans les garçons. Elle commence plus tôt dans les pays chauds. L’un et l’autre sexe produisent rarement avant l’époque de cette manifestation.
À peine le corps a-t-il atteint le terme de son accroissement en hauteur, qu’il commence à épaissir ; la graisse s’accumule dans le tissu cellulaire. Les différents vaisseaux s’obstruent graduellement ; les solides se roidissent ; et après une vie plus ou moins longue, plus ou moins agitée, plus ou moins douloureuse, arrivent la vieillesse, la caducité, la décrépitude et la mort. Les hommes qui passent cent ans sont des exceptions rares ; la plupart périssent long-temps avant ce terme, ou de maladies, ou d’accidents, ou même simplement de vieillesse.
L’enfant a besoin des secours de sa mère bien plus long-temps que de son lait, d’où résulte pour lui une éducation intellectuelle en même temps que physique, et entre tous deux un attachement durable. Le nombre à peu près égal des individus des deux sexes, la difficulté de nourrir plus d’une femme quand les richesses ne suppléent pas à la force, montrent que la monogamie est la liaison naturelle à notre espèce, et comme dans