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plus tard. Jamais homme ne fut mieux à sa place, et ne parut moins occupé de son rôle ; de la capacité sans importance : voilà aujourd’hui, ce me semble, la condition du succès pour tout Français occupé d’affaires publiques. Personne, depuis la révolution de Juillet, n’a rempli aussi bien que M. de Barante la charge difficile d’ambassadeur de France à Pétersbourg

Je joins ici le cérémonial observé pour toutes les fêtes du mariage de la grande-duchesse Marie. Cette lecture vous ennuiera comme celle de tout cérémonial. Mais il n’y a rien que de curieux dans un pays si éloigné du nôtre. La Russie est tellement inconnue chez nous, que les descriptions qu’on nous en fait nous intéressent toujours. La ressemblance de certaines choses m’étonne autant que la différence de certaines autres, et la comparaison entre deux pays séparés par une telle distance, et rapprochés par une influence mutuelle, ne peut manquer de piquer vivement la curiosité[1].

  1. Cérémonial de la Célébration du Mariage de son Altesse Impériale Madame la Grande-Duchesse MARIE NICOLAIEVNA avec Son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc MAXIMILIEN DE LEUCHTENBERG, approuvé par Sa Majesté l’Empereur.


      Le jour qui aura été choisi pour la cérémonie, une salve de cinq coups de canon, tirés des remparts de la forteresse de Saint-