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des petitesses d’une femme, mais elle en aura toute la grâce ; née avec un caractère propre à dominer, elle ne fléchira que sous ses affections. L’élévation, l’originalité, l’abondance de ses idées la rendront supérieure aux hommes les plus distingués, mais elle m’aimera, et tout redeviendra égal entre nous. Sans son esprit, elle attacherait encore ; avec lui, elle plaît et attache, il lui sert à répandre du charme sur la vie habituelle ; mais ce n’est pas lui qu’elle consulte dans les occasions extraordinaires. Elle suit alors un guide plus sûr ; et, puisant aux trésors de son âme, elle discerne par un instinct qui tient du génie le seul parti qui lui reste à prendre : ainsi, les circonstances les