Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/97

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tous les biens et pour tous les habitants de ce monde.

» Mme de M** me reçut en me montrant une lettre de moi, écrite au comte de T**, le meilleur ami de ma tante, et le seul homme qui me connût. Cette lettre lui avait été adressée autrefois de la terre de ma tante : je lui traçais le portrait de la seule femme que je pourrais aimer ; et je fus étonné, lorsque Mme de M** me le fit lire, de voir qu’il ressemblait à tout ce que j’avais entendu dire et à ce que je connaissais déjà de son caractère.

» En voici un passage qui s’est gravé dans mon souvenir, parce qu’il me semblait entièrement inspiré par elle :

« Celle que j’aimerai, n’aura aucune