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l’Europe, elle se fixa en Italie, où sa maison devint le centre de la société la plus distinguée et la plus spirituelle de ce pays.

» D’autres attribuaient cette espèce d’exil à un sentiment passionné qu’elle avait conservé pour son mari : on disait que M. de M** n’avait vu que de l’importunité dans un amour si romanesque, et qu’il avait répondu aux rêveries de sa femme par une froideur malheureusement trop réelle. »

Ici l’étranger parut se troubler, il se rapprocha du religieux qui allait s’interrompre, quand son jeune auditeur le pria instamment de continuer.

« Mais en vain Mme de M** faisait le