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yeux qui pouvaient l’être, M. de T** abandonna sa nouvelle carrière, et brava la fureur d’un maître pour qui sa retraite était un reproche insupportable. C’est lui qui a le plus contribué à me faire persister dans mon inaction ; la position qu’il m’avait fait choisir était d’autant plus difficile à garder, que l’enthousiasme militaire s’emparait de tous les Français. Mais je me soutenais par l’indignation : ce sentiment passionné me tenait lieu de force de caractère, de plaisir, d’activité, de tout.

» Je voyais la tyrannie, précédée de la terreur, et suivie de la bassesse, s’étendre méthodiquement sur le monde, et partout l’hypocrisie du maître garantie par la servilité des esclaves. Le délire de la