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mais elle vous prouvera à quel point, dans mon cœur, la sensibilité se confondait avec la vanité[1].

» Il n’y avait point de jardin dans la maison de ma tante, et elle avait obtenu d’un voisin la permission de m’envoyer chez lui, aux heures de récréation. Un jour, j’avais franchi le mur assez bas qui séparait ce jardin d’une seconde enceinte, au-delà de laquelle je trouvai encore un mur qui fut bientôt escaladé, comme le premier. Je poussai mes découvertes jusqu’à un troisième jardin, plus grand que les précédens ; je m’y arrêtai, enchanté de la beauté des arbres et de la magnificence d’une maison que j’aper-

  1. Ce récit était adressé au Prieur de l’hospice. (Note de l’Éditeur.)