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sise près de sa mère ; elle attirait tous les regards par la joie qui brillait dans ses yeux ; et la sérénité qui se peignait sur ses traits me déchirait le cœur.

» Mme de M** se hâta de me présenter à un étranger arrivé de la veille, et qu’on me dit être un fameux médecin de Genève, homme d’un caractère bizarre et de beaucoup d’esprit. Il voyageait en Italie pour faire des recherches scientifiques, et il avait été particulièrement recommandé à Mme de M**, comme à une personne qui pourrait facilement le mettre en relation avec les gens les plus distingués du pays. Elle profita du mouvement occasionné par le départ d’une femme, pour s’approcher de moi et me dire tout bas :