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prouve le besoin d’adoucir ceux des autres, et ce sentiment me prouve que Dieu ne m’a pas encore tout-à-fait abandonné.

» Dites tout ce que vous croirez devoir dire à M. de M** et au monde ; sacrifiez-moi sans remords ; désormais je ne vivrai que pour ma conscience ; le blâme ne peut m’atteindre.

» L’honneur m’obligeait à ne pas rétracter ma parole, la religion me prêche la conversion, qui n’est qu’une rétractation universelle. J’obéis à Dieu et je quitte le monde.

» Adieu ! Vous ne me plaindrez jamais assez. »