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» — Hé bien, il faut rompre, et je vais écrire ! »

« Ce dialogue s’était joué, pour ainsi dire, au fond de mon cœur, comme une scène à laquelle j’avais assisté. Ma tête était vide, mes pensées étaient vagues, mes sens engourdis ; je me sentais sous l’influence d’une puissance qui dominait ma volonté. Je me disais : ce n’est pas moi qui agis, et j’obéissais. J’avais changé de tyran : esclave d’une passion funeste, je secouais ce joug, pour devenir serviteur aveugle d’un meilleur maître.

» Quel était ce nouveau guide ?

» La suite de mon histoire fera voir que c’était la religion qui reprenait ses