Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/163

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mien ? Elle aurait eu pour moi l’espèce de pitié physique qu’on éprouve pour les malades ; mais qu’il y a loin de cette charité à la sympathie exclusive, à la prédestination de l’amour, à ce complément de notre être, après lequel je respirais comme après le seul bien de la vie, le seul remède aux peines de l’âme, et que j’avais trouvé pour mon désespoir ! Car j’aurais pu aimer Mlle de M**, si je l’avais connue avant sa mère.

» Peu de jours après l’arrivée du courrier qui m’avait causé tant d’agitation, je reçus une lettre du comte de T** ; elle est trop singulière pour n’en pas insérer ici les passages les plus remarquables. Ils m’apprirent ce