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malheur qui me paraissait le plus affreux de tous. Désormais je ne négligerais aucune occasion de me rapprocher de Mlle de M**, et je l’observerais avec une attention qui ne pouvait manquer de lui être favorable. Je me promettais de m’intéresser au développement de ses facultés, de l’intéresser elle-même à tout ce qui me plaisait, de lui inspirer du goût pour ce que j’aimais, de la rendre sensible à ce que j’admirais, enfin d’employer tous mes moyens pour la faire valoir auprès de moi ! Par elle je vaincrais bientôt un sentiment qui, contenu dans les bornes du devoir, deviendrait quelque jour le charme de notre vie, au lieu d’en faire le tourment.