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de lui donner le moyen de la justifier, en lui mandant le temps où le mariage se ferait, les conditions imposées par M. de M**, les arrangements de fortune, enfin, l’époque de notre retour à la ville, où elle nous offrait ses services, avec l’obligeance et l’empressement que nous lui connaissions.
» Cette lettre me fit rire d’abord ; mais, en la relisant, je sentis que ma destinée était près de se décider, et j’éprouvais une terreur inexplicable à l’idée de changer quelque chose à notre manière de vivre. J’étais si heureux ! Je redoutais le réveil d’un songe trop doux, pour pouvoir se réaliser dans ce monde ; Mme de C** me révélait ma position : jusque-là, mon imprudence naturelle m’avait fait éviter