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tion dans le monde ne lui donnait pas l’autorité nécessaire pour soumettre les autres à cette mesure universelle. Elle consumait sa vie en négociations infructueuses avec des ingrats, dont elle aurait dû régler jusqu’aux moindres actions ; elle voulait être le tyran du bien : toute objection lui paraissait une injustice criante et la preuve manifeste d’un mauvais cœur dans le malheureux qu’elle endoctrinait. Mais ce penchant au commandement, quoiqu’elle fût presque toujours forcée de le dissimuler, nuisait au talent de persuasion qu’elle croyait cependant posséder à un très haut degré.

» Ainsi elle échouait également dans ses desseins sur les autres, soit qu’elle voulût les conduire par la douceur ou par