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ce que je désirais, qu’elle seule avait conduit mon cœur à ce point où elle l’avait attendu depuis bien longtemps ; qu’elle avait pour ainsi dire fait ma destinée, disposé de mes affections, et que même, avant de me connaître personnellement, elle avait senti que nous serions un jour liés par les rapports les plus intimes ; que jamais son instinct ne l’avait trompée, et qu’elle croyait fermement que mon bonheur serait son ouvrage. Elle finit en disant :

« Maintenant, notre sort dépend de ma fille : je la connais assez pour penser qu’elle vous préférera à tout autre, mais encore faut-il qu’elle m’ait ouvert son cœur pour que je puisse vous donner une réponse positive. Rapprochez-vous