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vos rêveries ; votre esprit ne s’épuisera plus à se créer une félicité idéale, et le monde vous guérira des peines imaginaires ; je prie le Ciel que ce ne soit pas par des douleurs réelles.
» En décidant de votre sort, gardez-vous, mon ami, d’espérer trop de la vie ; croyez qu’un bonheur modéré est le seul qui puisse durer ici bas.
» Le bruit public m’avait averti depuis longtemps de votre inclination pour Mlle de M**, car je connais trop la « candeur de votre âme et l’élévation de vos sentiments pour supposer avec les indifférents que vous puissiez faire du mariage une affaire. Vos assiduités auprès de Mme de M** m’étaient une preuve certaine du penchant que vous