Page:Curwood - Kazan, trad. Gruyer et Postif.djvu/91

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et les pattes raides. Quelque chose de nouveau flottait dans l’air et ce quelque chose était de la vie. Il se glissa dans la fente pratiquée entre deux rochers et, avançant la tête, se trouva nez à nez avec Louve Grise, qui n’était pas seule.

Louve Grise poussa un gémissement plaintif. Les poils s’aplatirent sur le dos de Kazan et il répondit par un grognement attendri. Puis lentement il recula et, dans la lumière de l’aurore, il se coucha devant l’entrée de la tanière, faisant à la louve, de son corps, comme un bouclier. Louve Grise était mère.