pas exempt de rayons La figure 2 planche V, reproduit une épreuve obtenue de cette manière.
H. Becquerel a montré que les rayons secondaires des rayons du radium sont déviés dans un champ magnétique, et qu’ils sont moins pénétrants que les rayons primaires. Il a aussi mis en évidence l’émission d’un rayonnement tertiaire par les surfaces qui reçoivent un faisceau secondaire.
Dans une étude faite par la méthode électrique, M. Eve[1] a employé un dispositif expérimental qui depuis a été fréquemment utilisé par d’autres observateurs (fig. 113). Une plaque épaisse en plomb P est placée entre la source S et l’électroscope E. Une plaque Q, servant de radiateur, reçoit les rayons primaires de la source et envoie des rayons secondaires dans l’électroscope. En l’absence du radiateur l’électroscope ne reçoit que les rayons directs, ainsi que les rayons secondaires qu’ils produisent, sur la plaque P.
L’accroissement de l’ionisation en présence du radiateur
est attribué aux rayons secondaires émis par celui-ci. On peut
mesurer le pouvoir pénétrant de ces derniers en mettant des écrans
sur la face d’entrée de l’électroscope, qui est constituée par une
feuille d’aluminium mince. En supprimant les rayons primaires
par un écran de plomb épais placé entre la source et le radiateur,
on constatait que l’effet secondaire était réduit à 20 pour 100 de sa
valeur primitive ; ce résidu était considéré comme effet secondaire
des rayons dans d’autres expériences l’effet secondaire attribué
aux rayons constituait 7 pour 100 seulement de l’effet secondaire
- ↑ Eve, Phil. Mag., 1904.