région de champ intense et viennent se fixer sur l’électrode ; on voit donc que, chargées ou non chargées, les particules actives de dimensions relativement grandes se dirigent vers l’électrode.
Le problème qui consiste à se rendre compte de la part qu’elles peuvent prendre à l’activation de l’électrode présente quelque analogie avec le problème qui consiste à évaluer la proportion dans l’atmosphère de petits ions ordinaires et de gros ions formés par suite de la diffusion de petits ions vers les poussières, et à examiner la part qui revient à ces deux espèces d’ions en ce qui concerne la conductibilité de l’air atmosphérique. On peut prévoir, en se basant sur cette analogie, que si dans l’air privé de poussières les particules mobiles actives chargées positivement ont la même mobilité que les ions positifs, dans l’air atmosphérique ordinaire ces particules seront en très forte proportion fixées sur les poussières ; mais que, néanmoins, l’activation du fil sera due presque exclusivement aux particules actives chargées mobiles, la proportion de grosses particules recueillies par le fil étant négligeable. L’absorption par les poussières est donc équivalente à une destruction des particules actives utiles et se traduit en résumé par une même augmentation apparente des constantes radioactives et l’augmentation relative étant beaucoup plus grande pour que pour Les quantités et de dépôt actif recueillies par le fil par unité de temps et de longueur éprouvent une diminution relative correspondante, beaucoup plus importante pour que pour .
Les expériences d’activation de fils à l’air libre ont généralement pour but d’évaluer la concentration des émanations du radium et du thorium dans l’atmosphère. On peut mesurer l’ionisation initiale produite par le fil activé dans une chambre d’ionisation aussitôt après la fin de l’exposition et distinguer les nombres d’ions et qui sont dus respectivement aux dépôts actifs du radium et du thorium. La limite de l’activation est atteinte en quelques heures pour la radioactivité induite du radium et en 3 jours pour celle du thorium ; si donc l’on utilise des temps d’exposition au-dessous de 3 jours, l’activité induite du radium se trouve avantagée. Si la limite a été atteinte, on a les relations