les sels ammoniacaux ; ayant redissous le résidu, on évaporait la solution sur une lame de platine et on la chauffait très fortement pour chasser le thorium A ; on attendait ensuite pendant quelques heures que la destruction du thorium B
et du thorium C fût
complète. La lame était alors utilisée comme source de rayons, et
l’on balayait constamment par un courant d’air l’émanation qui
se produisait, pour empêcher son accumulation. La courbe d’ionisation
obtenue indiquait toujours la présence du thorium C qui
peut difficilement être évitée, mais on constatait de plus la présence
d’un groupe de rayons caractérisés par un parcours de 5cm,7
(fig. 180). Ce groupe appartient au thorium X.
Pour mesurer le parcours des rayons émis par l’émanation, on faisait passer un courant d’air chargé d’émanation au travers d’un vase plat dont la face supérieure était formée par une lame mince de mica de pouvoir d’arrêt connu (fig. 62). On observait les scintillations produites par les rayons sur un écran phosphorescent placé au-dessus de la lame de mica à distance variable. La précision de ces mesures est médiocre, et l’on ne peut utiliser que les observations faites au début tant que le trouble apporté par la formation du dépôt actif n’est pas trop important. Le parcours trouvé en tenant compte de l’abaissement produit par la lame de mica était égal à 5cm,2 mais, comme