plus approfondies ont indiqué la présence d’un plus grand nombre de substances.
M. Hahn[1] a étudié le rayonnement du dépôt actif de l’émanation du thorium. Pour obtenir ce dépôt il utilisait comme source d’émanation le radiothorium, dont les échantillons très actifs préparés par lui fournissaient l’émanation du thorium en grande quantité. L’analyse du rayonnement était faite par la méthode de Bragg. La courbe d’ionisation obtenue (fig. 174) indique très nettement la présence de deux groupes de rayons dont les parcours très différents sont égaux à 5cm et 8cm,6. Le thorium A ne donnant pas de rayons et les expériences relatives à la famille du radium étant favorables à la
supposition qu’une substance
simple n’émet qu’un groupe de rayons M. Hahn a conclu
que le thorium B est une substance complexe composée de thorium
B proprement dit et de thorium C, chacune de ces substances
correspondant à l’un des groupes de rayons. M. Hahn a essayé
de séparer ces deux substances par électrolyse ou par dépôt sur
métal, mais n’a pu observer aucune d’elles séparément. On peut
supposer que le thorium C a une période très courte et ne peut
pour cette raison être séparé du thorium B ; en vertu de cette
supposition on est conduit à attribuer au thorium C celui des
- ↑ Hahn, Phys. Zeit., 1906.