cathode du radium E1 et E2 avec du radium F, mais sans radium D. Le rayonnement d’une plaque ainsi activée décroît en général suivant une loi qui n’est pas d’abord simple ; la vitesse de destruction augmente avec le temps pour atteindre une loi limite qui est une exponentielle simple correspondant à une période de 6 jours. Mais si la plaque a été chauffée ou bien traitée par l’acide acétique à chaud, son rayonnement décroît dès le début suivant une loi exponentielle simple correspondant à une période de 4,8 jours.
Les conclusions relatives à l’existence du radium E1 et E2 ont été contestées par M. Antonoff qui a observé l’accroissement du rayonnement à partir du radium D pur, obtenu par une activation de courte durée en présence d’émanation très concentrée ; la loi d’accroissement n’indiquait l’existence d’aucune substance inactive intermédiaire ; elle conduisait à considérer le radium E comme une substance simple ayant une période de 5 jours.
On obtient une période de 4,7 jours pour la substance qui émet le rayonnement en observant l’accroissement d’activité d’un chlorure de radioplomb préparé à l’état inactif au moyen de la cristallisation répétée par refroidissement[1].
Le radium F (polonium) émet des rayons et aussi des électrons lents. Le parcours des rayons est égal à 3cm,86[2] ; ces rayons sont absorbés par une épaisseur d’aluminium égale à 0cm,0028. Le radium F est identique avec le polonium et le radiotellure. La période du polonium a été déterminée par de nombreux expérimentateurs. Voici les nombres obtenus :
Période en jours. | |||||
Dépôt actif 138,2 |
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Meyer et v. Schweidler. | |||
Substance extraite du plomb radioactif 134,5 | |||||
Radiotellure 136,5 | |||||
Bismuth polonifère 138,6 | |||||
Dépôt actif 143 |
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Rutherford. | |||
Radiotellure 143 | |||||
Radiotellure 139,6 |
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Marckwald et Greinacher. | |||
Polonium 140,0 |
M. Curie. |