millimètres de longueur, que l’on place horizontalement et parallèlement au champ. Une plaque photographique verticale et normale au champ est placée au-dessus de la source. Contre la plaque photographique on dispose, en contact avec celle-ci, un premier écran formé par la surface latérale d’un cylindre circulaire droit. Cet écran est percé d’une série de fentes parallèles aux
génératrices du cylindre, et dont l’une est en face de la source. Un deuxième
écran, formé de la même manière mais de rayon plus petit, est disposé
intérieurement au premier et également appliqué sur la plaque.
La source S et deux fentes A et B définissent une surface cylindrique
sur laquelle s’enroulent toutes les trajectoires des rayons,
qui passent par les fentes et viennent atteindre la plaque sur le
contour de la circonférence de base de cette surface. La source
et les fentes étant de petite longueur, les rayons de courbure
des trajectoires considérées diffèrent très peu du rayon de la circonférence
de base, qui serait la trajectoire d’un rayon passant par
les fentes dans un plan normal au champ. Tout se passe donc
comme si la trajectoire d’un tel rayon se trouvait reproduite
sur la plaque. Par ce procédé, des rayons simples se trouvent
isolés au delà du deuxième écran ; ces rayons ont des trajectoires