Page:Curie - Traité de radioactivité, 1910, tome 2.djvu/35

Cette page a été validée par deux contributeurs.

millimètres de longueur, que l’on place horizontalement et parallèlement au champ. Une plaque photographique verticale et normale au champ est placée au-dessus de la source. Contre la plaque photographique on dispose, en contact avec celle-ci, un premier écran formé par la surface latérale d’un cylindre circulaire droit. Cet écran est percé d’une série de fentes parallèles aux

Fig. 96.


génératrices du cylindre, et dont l’une est en face de la source. Un deuxième écran, formé de la même manière mais de rayon plus petit, est disposé intérieurement au premier et également appliqué sur la plaque. La source S et deux fentes A et B définissent une surface cylindrique sur laquelle s’enroulent toutes les trajectoires des rayons, qui passent par les fentes et viennent atteindre la plaque sur le contour de la circonférence de base de cette surface. La source et les fentes étant de petite longueur, les rayons de courbure des trajectoires considérées diffèrent très peu du rayon de la circonférence de base, qui serait la trajectoire d’un rayon passant par les fentes dans un plan normal au champ. Tout se passe donc comme si la trajectoire d’un tel rayon se trouvait reproduite sur la plaque. Par ce procédé, des rayons simples se trouvent isolés au delà du deuxième écran ; ces rayons ont des trajectoires