les rayons et en faisant une correction relative aux rayons La mesure était faite au moyen d’un électroscope avec adjonction d’un condensateur absolu formé par deux sphères concentriques ; on mesurait le temps nécessaire pour la production d’une baisse de potentiel déterminée, d’abord sans capacité supplémentaire, puis avec une capacité supplémentaire. Les nombres obtenus avec diverses pellicules dont la masse totale variait entre 0g,6 et 0g,8 sur une surface d’environ 40cm2 sont très concordants. On trouve, par centimètre carré de la pellicule, un courant égal à 5,79.10-13 ampère.
D’autre part, M. Mc Coy a montré que le coefficient qui représente la valeur de l’activité totale d’un gramme d’uranium, est numériquement égal au produit par 793 du courant de saturation dû à 1cm2 de la pellicule étalon en U3O8. Par conséquent on obtient
La même méthode de recherches a été appliquée à la détermination de l’activité totale des minerais d’uranium par gramme d’uranium qui s’y trouve contenu. On déterminait la valeur limite du rapport de la masse de la couche active à son activité, pour des masses très faibles ; on déterminait, d’autre part, la proportion d’uranium dans le minerai. Les résultats obtenus sont représentés dans le Tableau suivant :
limite. | pour 100 |
|||||
Pechblende du Colorado |
0,0472 | 51,1 | 241 | |||
» de Bohême |
0,0594 | 40,3 | 240 | |||
» inconnue |
0,0400 | 61,1 | 244 | |||
Gummite de la Caroline |
0,0446 | 54,7 | 244 | |||
Carnotite du Colorado |
0,0612 | 39,9 | 244 |
D’après ces résultats l’activité totale par gramme d’uranium aurait la même valeur pour les minéraux examinés ; cette activité est beaucoup plus grande que l’activité totale d’un gramme d’uranium, et l’on trouve Ce nombre doit subir une correction si l’on tient compte de la perte d’activité qu’éprouvent les minéraux par suite du dégagement de l’émanation du radium[1]. On trouve
- ↑ Mc Coy et Ross, Journ. am. Chem. Soc., 1907.